mai 06

Et côté capillaire on en est où ?

Bonjour,

Semaine chargée, compte-rendu négligé, voilà qui oblige à une sérieuse reprise en main. Tout d’abord, un léger relooking s’est imposé de lui même.

Observez la croissance de la plante verte entre temps. Par ailleurs, je voudrais rendre hommage à un autre tondu du moment, un certain N. S. à qui j’adresse mes sincères salutations et souhaite BON VENT.

mai 02

The Golden Age Of Gildesque

Nos lecteurs assidus (soyons optimistes) ne manquent pas de savoir que deux de nos collègues, j’ai nommé Gildas et Sarahjeanjulescheminee), sont aussi dans le coin pour leur stage de fin d’études (à Oslo, pour être plus précis). Le passage dans la capitale Norvégienne de l’éminent Marcus Miller est donc un évènement que nous ne pouvons nous permettre de manquer, étant donné le mythe entourant ce personnage aux multiples facettes : bassiste funky au slap légendaire ayant joué en compagnie des ténors du Jazz, mais aussi défenseur intergalactique de la fonk !


Marcus Miller attaque ( run for cover remix ) by mozinor

Or, les billets en ligne étant affichés au tarif de 300 NOK (en €uros, ça donne : trois bras, un rein et une hypothèque sur votre belle-mère), notre compère Gildas décida d’aller voir s’il n’était pas possible d’obtenir ces derniers à un tarif plus avantageux au guichet de la salle…

C’est donc tout fier de lui qu’il nous annonce avoir pu récupérer des tickets pour 180 NOK (toujours en €uros : cinq fois le salaire de Fredichoupinoukikoolapinoutoutdoux, qui vend son corps code pour du pognon et une direction assistée).

180 NOK, me direz-vous, c’est déjà mieux ! Mais, vous rétorquerai-je, ça le serait encore plus s’il s’agissait de billets pour… voir Marcus Miller en concert, peut-être ?

Légende du funk ou opéra norvégien, dur de choisir...

Légende du funk ou théâtre norvégien, dur de choisir...

La suite au prochain épisode…

mai 01

Gjøvik, à l’aube

Quelque part, en Norvège…
03:00 – Youhou, Sommeil ?
04:00 – Ha merde, il s’est barré le con !
04:15 – Bon bah tant pis, allons donc casser une graine…
04:30 – Mais ?! Il fait jour, en fait !
05:00 – Départ pour une petite balade matinale, reflex en pogne

Ah ouais, je vous ai pas dit ? En Scandinavie, il commence à faire jour autour de quatre heures (et quelques patates, mais n’allons pas pinailler), et le soleil se radine vers six heures, après avoir entouré les contours des montagnes avoisinantes d’un halo lumineux. Et ça n’est pas près de s’arranger ; cet été, la nuit laissera place à quelques heures de semi-pénombre, faisant la part belle aux longues journées.

Dormir de jour, c’est rigolo, ça fait un peu « sieste ». C’est aussi un peu déroutant, lorsqu’on est habitué à un cycle jour/nuit, d’autant plus que les norvégiens sont assez étrangers (haha) aux stores et autres volets, allant même jusqu’à allumer des lampes un peu partout dans leurs maisons (ainsi qu’au dehors, l’éclairage public provenant principalement des habitations des particuliers).

Mais revenons donc à nos moutons ! N’arrivant pas à trouver le sommeil, donc, j’ai décidé d’aller faire un tour en ville (et un peu plus loin) pour profiter de l’absence de piétons, automobilistes et autres espèces non répertoriées, ainsi que du soleil radieux qui s’annonçait. En effet, pas un chat, ni sur la route, ni en ville (ceci dit, on était samedi matin, sur un week-end de 4 jours, alors forcément…).

Au menu donc, des photos d’une ville encore endormie, sur laquelle se lève le soleil, par un temps dégagé ; que demander de plus ? Des photos ? Ça tombe bien, les voilà !

 

avr 20

De la télévision Suédoise

Pas assez de politique, pas assez de débats, voilà le commentaire que l’on pourrait faire au sujet de Scandicafé. Ça tombe bien puisque l’objet de ce billet est justement de discuter de la télévision Suédoise et de ses affres. Surtout de ses affres, d’ailleurs, puisque comme en France, le scandale y naît, y croit et y fructifie. Le scandale, tout d’abord, des programmes qui réussissent à faire passer TF1 pour une chaîne culturelle et le scandale ensuite des publicités qui, loin de se contenter d’atteindre les sommets de bêtise des Françaises, les surpassent. Un charmant petit monde, donc, sur lequel il faut aussi se pencher si l’on veut prétendre à l’objectivité en décrivant cette belle contrée septentrionale dans laquelle nous siégeons, Aurélien et moi-même.

1 Consommation Suédoise de télévision

des boulets devant la télé

En savoir plus »

avr 20

Ce que je préfère à Stockholm …

… Regarder par la fenêtre, voir les goûtes de pluie se transformer petit à petit en flocons de neige et me dire que finalement, je ne vais peut être pas aller courir cet après midi.

Stockholm en avril, ne te découvre pas d’un fil. Et d’ailleurs, si t’as une polaire en rab …

avr 09

À travers la province de Sollentuna

Une promenade, voilà l’occasion de découvrir de nouveaux horizons et de repousser un peu la frontière de l’inconnu ! Aujourd’hui, mes jambes me le reprochent un peu, mais ça valait le coup ! La flemme de faire plein de commentaires.

avr 06

Au matin, la révélation

Déménagement : épilogue

Un blog, c’est avant tout une histoire contée par un internaute épris d’une aspiration à l’honnêteté. Un contrat lie donc en permanence l’auteur et son lecteur, qui stipule l’obligation de prouver la véracité des faits exposés, généralement avec force photographies. Il faut donc expliquer, montrer, concéder, débattre, et tel est en effet le quotidien du teneur de blog moderne. C’est ainsi que je dois à mes très nombreux lecteurs des explications, des preuves, des concession, etc.. En effet, lors d’un de mes précédents posts, j’ai fait part au monde entier de ma nouvelle condition de forçat de l’informatique suédoise en exhibant notamment une photo de mon lit, que dis-je, de ma paillasse, évoquant immanquablement le sort réservé aux Afghans en ces temps troublés. Petit rappel des faits :

matelas dans une cave

Finie la vie de palace !

Eh bien mon incroyable honnêteté m’oblige à vous montrer la photo suivante prise au matin :

Vue générale de ma "piaule"

Tiens, j'avais pas remarqué, ça ...

Donc voilà, tout de suite, l’énorme écran plat, ça fait tâche dans l’univers ghetto Afghan. Je n’étais donc pas si mal lotis, je l’avoue. J’étais même (et je suis toujours) hyper bien lotis, en fait. Mais pour mieux comprendre où j’ai atterri, rien de tel qu’une petite série de photos :

Les connaisseurs s’apercevront qu’une photo de cette galerie est spécialement dédiée à ma petite sœur Coline.

Exploration forestière

Après cette étonnante révélation quant à mon train de vie, il me paraît judicieux de vous emmener avec moi profiter de la forêt alentour, où les joggers le disputent aux promeneurs et aux cueilleurs de champignons.

Les connaisseurs s’apercevront que quelques photos de cette galerie sont spécialement dédiées à mon cher père Roger.

Et je m’arrête là pour aujourd’hui.

mar 30

Gjøvik

Quelques infos

Gjøvik est une ville du comté d’Oppland, en Norvège. En compagnie d’Hamar et de Lillehammer, elle borde le lac Mjøsa, le plus grand du pays et l’un des plus profonds… L’hiver, la surface de celui-ci est suffisamment gelée pour permettre l’organisation d’évènements sportifs.

La ville de Gjøvik regroupe près de 30 000 âmes : ici, très peu d’immeubles, ceux-ci étant majoritairement des résidences étudiantes.

Le port abrite notoirement le Skibladner, plus ancien bateau à vapeur encore en activité et attraction touristique : l’été, on peut embarquer à son bord pour une balade sur le lac.

Photos

Avec l’arrivée du soleil, et la neige ayant presque fondu, quoi de mieux que d’aller se balader en ville et profiter du beau temps pour prendre quelques photos ?

mar 30

Du bon usage de la bicyclette

Fort d’une solide expérience cycliste avec trois années de trajets à vélo pour me rendre à l’ensicaen, j’envisageais tranquillement d’exporter mon modèle de transport en Suède et de continuer ainsi sur ma lancée écologique. Je pense en effet qu’il convient aujourd’hui de changer la façon dont nos sociétés perçoivent l’urbanisme et les différents modes de déplacement. À ce titre, Stockholm fait preuve d’exemplarité et dispose d’un réseau de pistes cyclables efficace et fiable. Aussi, l’enthousiasme me saisit aussitôt et je décidais de me rendre au boulot en vélo ce matin.

1 Conditions climatiques

Que dire des douces randonnées cycliste de l’été, lorsque l’on parcourt les sinueuses routes campagnardes exemptes de toute automobile pétaradante ? Quelle joie d’emprunter son vélo sans craindre le klaxon sournois du conducteur frustré ! Néanmoins, c’est quand même beaucoup moins confortable quand il neige. Et ce matin, il neigeait.

2 Évolution météorologique

Qu’il neige donc ! Pourquoi un si charmant phénomène m’arrêterait-il dans mon enthousiasme sans borne alors que je me rendais, pimpant, dans un endroit tout aussi charmant ? Les flocons voletants m’accompagneront donc jusqu’à mon arrivée à Solna, témoins calmes et virevoltants de la latitude nordique à laquelle je séjourne ! Et puis le froid, c’est bon pour les bronches. Et ça mouille pas. Pas comme la pluie. Ça pourrait donc être pire, me disais-je. Aussitôt dit, aussitôt fait, les jolis flocons se transformèrent vite en un filet de pluie froidasse.

3 Cartographie variable

Plus qu’une chose ne subsistait pour me raccrocher au parapet de mon entrain matinal. Mon objectif, droit devant moi, se dressant à l’issue de ce chemin de malheur. Ayant déjà fait le dit chemin en sens inverse, aucune chance de se planter. Je tentais même une petite astuce, un saut de ruelle, un contournement d’immeuble pour tendre au plus vite vers mon but final. Hélas, le contournement d’immeuble devint successivement un contournement de pâté de maison, puis de quartier, puis d’étang aux roseaux immobiles sous la pluie, puis de banlieue, puis de périphériques, puis de gares de triage et enfin de centre commerciaux.

4 Épilogue

Arrivé enfin à destination, à un horaire bien postérieur aux convenances entrepreneuriales, j’abandonnais lâchement mon vélo sur un poteau sans prendre la peine de combattre mon cadenas rouillé, j’ôtais mon manteau et mon écharpe détrempée, je fourrais mes lunettes embuées dans ma poche et j’empruntais l’ascenseur. Prêt à affronter la surprise puis l’hilarité de mes collègues, je pénétrais vaillamment dans le bureau et faisais face. Personne. Pas le moindre petit bout de manche de collègue en vue. Ah ! Bien sûr ! On est vendredi ! À Primekey, les gens « travaillent chez eux », le vendredi ! Où avais-je la tête ! Bon … Ben … Je vais aller écrire un truc sur Scandicafé, tient !

Cheveux trempés

Le vélo permet de conserver une moumoute brillante et soyeuse

 

 

 

VDM

mar 25

Chez Tham & Déménagement

Pendant deux semaines, Tham Wickenberg, un de mes collègues de Primekey, que je n’ai rencontré qu’une seule fois en janvier dernier, a accepté de me prêter son appartement à mon arrivée à Stockholm, afin de me laisser le temps de trouver un logement définitif. Par ailleurs, ça ne le dérangeait pas trop vu qu’il était en vacances au ski à ce moment là. C’était très généreux de sa part, d’autant que l’appartement en question est fort douillet. Et pour ne rien gâter, il est à deux pas de Primekey et de toutes les commodités ; on saute au bas de la rue et en deux ou trois tours de pédales, l’on se retrouve dans le centre de Stockholm. Quelques photos du salon et de l’ample cuisine vous en dirons plus.

Mes deux premières semaines en tant que nouveau Stockholmer furent donc très confortables et je pouvais me consacrer pleinement à mon lourd travail ainsi qu’à la recherche d’un appartement qui serait définitivement mon chez moi. Au passage, je faisais la rencontre d’un nouvel ami avec qui j’allais partager le salon, la cuisine et …. et en fait tout l’appartement :

Le chat dans l'évier

Curieuse rencontre, alors que je me brossais les dents

Oh ! Ah ! Un chat ! Qu’il est mignon tout plein ouuUUuUUu ! OOh ! Bah oui ! T’es tout mignon, hein ?! Bah oui ! T’aimes bien qu’on te gratte la tête hein ! Gouzigouzigouzi ! Heuu AHem …. Enfin, donc, je faisais connaissance avec le chat dont j’ignore toujours le nom à l’heure qu’il est. Mais qu’à cela ne tienne, pas besoin de nom pour remplir sa gamelle, se pousser du canapé pour lui laisser la place, lui enlever sa baballe à grelots avec laquelle il se met soudainement à jouer à 2h du matin, le laisser s’avachir dans mes fringues propres, vider sa caisse ou encore nettoyer ses besoins « hors périmètre », c’est à dire sur le plancher de la chambre. À noter aussi qu’il dispose d’un objet très curieux trônant pour son plaisir au milieu du salon : un arbre à chat. Imaginez-vous une immense structure de fourrure et de corde offrant aux matous de quoi se faire les griffes et se percher. À vrai dire, jusqu’ici, je pensais que cela n’existait que dans les films.

Ces deux premières semaines furent aussi l’occasion de prendre doucement contact avec la nourriture locale. Peu de choses à dire, finalement, puisque les supermarchés Suédois sont très semblables à leurs homologues Français. Les céréales, les pâtes, le lait, le sel, le sucre, bref, les principales denrées élémentaires n’ont de différent que le dialecte taxonomique (Enfin, c’est écrit en suédois, quoi). Toutefois, bien sûr, les divergences ne tardèrent pas à se faire connaître. Oubliez le fromage qui est à prix totalement prohibitif, à l’exception de la vache kiri. Les yaourts se trouvent principalement en tetrapacks, à l’instar du lait. Le pain est bien évidemment remplacé par le polar bröd, bien qu’il soit possible, moyennant finance, de trouver du pain se rapprochant de ce que l’on trouve dans nos boulangeries. Après quelques jours de repas constitués en grande partie de polar bröd tout mou, on est très heureux de pouvoir se rabattre sur les sempiternels Wäsa bröd, qui ne sont guère que des biscottes.

Mais le plus singulier est sans doute ceci :

Roquefort en tube

Mais que sont donc tous ces tubes dans ce rayon ?

Au préalable, un autre de mes collègues de Primekey, Joonas, m’avait indiqué que tôt ou tard, je finirai forcément par manger de la nourriture qui proviendrait d’une sorte de tube de dentifrice. Je me précipitais donc dans la supérette la plus proche pour constater, en effet, la présence de ces curieux tubes par dizaines dans une étagère dédiée. Fromage, champignons, quelques autres saveurs mais surtout, crevettes, tels sont les parfums que l’on peut trouver, tous plus appétissants les uns que les autres. J’en sélectionnais deux dont l’un, celui de la photo, au roquefort, tenaillé par la curiosité sans doute bien française, de savoir à quoi pouvait bien ressembler du roquefort, une fois inséré dans un tube. Eh bien … Ce n’est pas ignoble, mais ce n’est pas génial, mais ce pas mauvais quand même. On retrouve bien, quelque part, le goût du roquefort, mais impossible de faire abstraction de la sale impression de manger de la mayonnaise sur du pain de mie. Ah ! Il en faut, du courage, pour faire un repas entièrement constitué de roquefort en tube !

Corentin mange du roquefort en tube

Ça n’est pas très beau à voir, je vous le concède. Mais il faut savoir consentir à des sacrifices quand on choisit de mener la dure vie de l’aventurier.

 

Indépendamment de tout cela, je dois vous faire part d’une grande réussite personnelle qui est survenue lors de ce séjour chez Tham. On ne présente plus les cookies de ma sœur Coline, dont la notoriété reflète la réussite. Personne, en effet, ne fait étape là où Coline se trouve sans la supplier de préparer ses délicieux cookies. L’addiction menace même automatiquement quiconque y goûte, dont je fais partie. Vous imaginez donc bien quel fut mon malheur lorsque, arrivé à la frontière Norvégienne, nous consommâmes avec Aurélien nos dernières provisions de cookies, sachant tout deux que le ravitaillement ne pourrait avoir lieu qu’après nos six long mois d’absence. Le chagrin nous guettait. Eh bien, prise de pitié pour mon sort, ma chère sœur me transmit la recette et je fus en mesure de refabriquer d’authentiques cookies avec succès ! Oh bien sûr, il ne sont pas aussi réussis que ceux de Coline, mais leur douce saveur me fait chaud au cœur !

Des cookies réussis !

Cookies fuck yeah !

Dès lors, je décidais que j’en ferais tous les week-end. MOUHAHAHAHA ! À MOI LE COTÉ OBSCUR DU COOKIE !

Mais trêve de plaisanteries, les vacances se terminent toujours trop tôt et, avec le retour de Tham, il me fallut quitter les lieux pour mon nouveau logis. Inutile de préciser que Tham dut chercher longtemps son appartement avant de le trouver et que je ne me situais pour ma part qu’à l’orée de ma carrière de chercheur d’appartement. Bien qu’heureux de trouver une nouvelle piaule, il me fallut donc bien prendre conscience que la période dorée de mon voyage en Suède touchait à sa fin …

matelas dans une cave

Finie la vie de palace !

Je prendrais plus tard quelques clichés de l’extérieur de ma chambre afin que vous puissiez prendre conscience du dénuement qui sera ma condition pendant ces six longs mois …

 

Corentin

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