Banzaï !
A peine eu le temps de finaliser l’installation de WordPress via FTP chez l’hébergeur Toile Libre que déjà le collègue Corentin avait déjà pondu un article fort copieux et fait la promotion du site sans modération aucune…
Désormais satisfait par l’apparence du blog/site/appelez-le-comme-ça-vous-chante et ayant inclus un sympathique plugin de gestion de galeries d’images, je vais pouvoir m’atteler à la rédaction d’articles et équilibrer un peu la balance !
Les lignes qui suivent présenteront donc notre voyage à destination des pays scandinaves (Gjøvik, Norvège pour Aurélien et Stockholm, Suède pour Corentin).
Du camembert aux drakkars…
La tempête avant le calme
Le dernier « vrai » semestre à l’ENSICaen s’est quelque peu terminé sur les chapeaux de roues, si l’on considère le cumul des joyeusetés suivantes : rendu et soutenance de projet recherche, partiels de l’ENSI, partiels de l’Université de Caen, nettoyage, déménagement et cessation des logements, formalités administratives, préparatifs du départ et achats de dernière minute … C’est donc dans une joyeuse pagaïe que se sont déroulés nos derniers jours dans la ville de Caen, en témoigne la photo suivante ! Bien que cela ne saute pas aux yeux dès le premier regard, on notera cependant l’apparition d’un nouveau genre musical non encore répertorié, le « je gonfle mon matelas en battant la pulse sur un riff de funk bass qui groove à donf ».
Jour 0
Mon collègue ayant la bonne idée de résider dans les alpages grenoblois, et bibi dans la province angoumoisine, c’est donc grâce aux services de nos aminches de la Essènecéhèffe que j’ai rallié l’Isère, non sans y laisser quelques degrés au passage.
Jour 1
Après avoir rempli la sublime 306 break gris métallisée toute neuve achetée d’occasion sur LeBonCoin par Corentin au moins deux semaines avant le départ avec le maximum de guitares basses pianos PC bagages, c’est frais et dispos que nous nous engageons sur les premiers kilomètres d’un trajet qui en comportera quelques trois mille !
– Corentin, une semaine avant le départ : « Heu, par contre, j’ai juste un autoradio K7, t’as pas un machin là, pour brancher un mp3 sur un autoradio ? »
– Aurélien : « Holà, malheureux ! Allons donc piocher dans mon stock perso ! «
Ce sont donc une bonne trentaine de cassettes vintage toutes plus WTF les unes que les autres qui vont rythmer le trajet, à moins que !?
(Suite au prochain épisode)
Sur le trajet lui-même, pas grand-chose à raconter, c’est uniquement de l’autoroute, on voit donc défiler des paysages plus ou moins intéressants, ponctués de pauses sur des aires plus ou moins vastes mais ne donnant pas nécessairement envie de s’y attarder. Une mention spéciale pour l’Allemagne, où tout n’est qu’autoroutes, luxe, calme, volupté et zones industrielles aux remugles douteux…
Nous avions initialement prévu de nous arrêter à Darmstadt pour passer la nuit dans une auberge de jeunesse (Jugendheberge), mais celle-ci, à notre grand désarroi, affichait complet ; nous avons donc poussé jusqu’à Kassel, brillante idée s’il en est !
En effet, nous nous sommes vus errer de zones industrielles en zones résidentielles, en passant par la pampa la plus profonde, avant de finalement trouver la route menant au centre-ville, où l’on a eu l’amabilité de nous indiquer l’auberge de jeunesse, encore ouverte malgré l’heure bien avancée (autour de 23h ^_^ ).
Jour 2
Après un bon petit déjeuner bien copieux dans la Jugendherberge de Kassel, nous reprîmes la route, avec au programme, la traversée du Danemark (ferry, ponts) avec le but avoué de rallié la Suède !
De l’Allemagne, nous avons rejoint le Danemark via le ferry de Puttgarden (je me dispenserai de toute blague tendancieuse, non par politesse, mais parce que celle-ci à déjà été faite par mon collègue). Compter la modique somme de 80€ pour un véhicule quadrupède de type voiture, ce pour une traversée de 45 min, qui nous a permis de déguster les cookies préparés par Coline, sœur cadette de Corentin .
Le Danemark, ça a l’air rigolo, mais en fait les autoroutes ne donnent pas vraiment envie de s’y attarder : pas grand-chose à voir sur la route, à part quelques grévistes (voir photos en fin d’article). Cette étape aura aussi été marquée par les derniers soubresauts de l’autoradio K7 de la 3-6, paix à son Ohm. Le pauvre n’a décidément pas dû supporter la lecture répétée de Jazz-Fusion !
Le passage du Danemark à la Suède se fait par le pont de Malmö, là encore pour une somme ridicule de 43€.
Une fois en Suède, pas grand-chose à raconter non plus : direction Göteborg, où l’on avait prévu de passer la nuit. Et là, c’est le drame ! Là où l’on s’attendait à tomber sur une sympathique petite bourgade, c’est dans une immense ville portuaire hostilement grande que nous nous retrouvons, complètement paumés, et impossible de mettre la main sur un quelconque plan !
Mais, grâce à l’amabilité des passants suédois (si l’on met de côté le fait que jamais nous n’avons reçu deux fois les mêmes indications, adresses et itinéraires), nous avons là encore réussi à trouver tant bien que mal l’auberge de jeunesse de Göteborg… Comme quoi, le GPS, c’est vraiment pas du luxe quand on part vadrouiller dans des contrées lointaines !
Day 3
Un peu las de bouffer des kilomètres d’autoroutes, nous avons décidé de ne pas nous attarder à Göteborg, et avons remis l’éventualité d’une visite chez Sarah et Gildas (en stage à Oslo) à une date ultérieure non encore déterminée, et avons tracé sur Gjøvik, lieu de mon stage, où m’attendaient les clés de mon logement.
Nous nous sommes permis lors de notre arrivée à Gjøvik, d’importuner le jeunôt en poste à l’office de tourisme, visiblement pressé de finir sa journée/semaine, afin de dégoter quelques informations, notamment l’adresse de l’université, où nous attend Christoffer, un « International Buddy » chargé de récupérer les clés du logement pour notre arrivée…
Photos prises sur la route
– Aurélien : « C’est une bonne situation, ça, copilote ? »
Sur l’autoroute, pas grand-chose à faire, regarder la carte de temps à autre, changer les K7, bavarder… ça laisse donc du temps pour prendre quelques clichés, pour peu que l’on trouve quelque chose dont l’intérêt photographique soit plus ou moins justifiable.
3 commentaires
Dago
21 mars 2012 à 0 h 10 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
cats
22 mars 2012 à 18 h 40 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Saturax Senior
25 mars 2012 à 21 h 14 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire