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août 25

Twitter, Facebook, smartphone, etc.

Pourquoi t’as pas de portable ? Comment tu survis ? Comment ??? Tu as supprimé ton compte facebook ??? Comment tu fais pour rester en contact avec les gens ?

Vous faîtes partie des gens qui m’ont posé ces questions ou qui voudraient les poser ? Cet article est fait pour vous !

1. Préambule sur Twitter et la démocratie

piaf

Twitt1 : Twitter n’est pas démocratique

Twitt2 : Twitter ne permet pas de s’exprimer correctement

Twitt3 : Twitter va à rebours de l’histoire

Twitt4 : Les politiciens devraient se tenir à l’écart de Twitter

Épilogue : Cette succession de twitts prouve à elle seule mon propos. D’une part, vous êtes en train de vous demander ce que je peux bien vouloir dire, voire, vous êtes en train d’imaginer le sens de tout ça et de vous construire vous-même une idée de ce que je veux dire, et d’autre part, certain d’entre vous ont maintenant l’envie furieuse de contrecarrer ces « twitts » en en lançant dans les airs de nouveaux tout aussi violents et affirmant exactement le contraire. La preuve est donc faite que Twitter ne permet en aucun cas d’exposer des idées, qu’il ne fait qu’alimenter les trolls et par conséquent, qu’il est une énorme machine à détériorer la la communication entre les gens. Twitter n’est pas un progrès mais une régression, une invention qui va à rebours de toute la tradition humaine d’élaboration du discours, de diffusion des savoirs et qui nuit à la capacité de chacun de pouvoir s’exprimer dans la société. Et que font nos chers politiciens ? Ils se ruent dessus sous prétexte de rester en phase avec la technologie. Tout faux ! Et voilà que fleurissent des twitts tous plus minables les uns que les autres, masse inespérée de petites phrases assassines d’autant plus facile à sortir de leur contexte qu’il ne peut pas y avoir de contexte. Comment peut on reprocher à quelqu’un son opinion quand la seule chose que l’on connaît de cette opinion se résume à 150 caractères ? Alors ? On arrête, c’est promis ?

2. Facebook, la machine à perdre le contact

facebook-evil

 

2.1. Partie chiante pour comprendre pourquoi facebook est un non sens informatique

Imaginez qu’un cinglé construise quelque part dans le monde une maison de poupée. Mais une grande maison de poupée, une barre d’immeuble de poupée, un grand ensemble de poupée, pour ainsi dire. Et ce dangereux malade propose alors à ses copains de venir jouer avec lui. Chacun a sa poupée dans sont petit appartement. On peut mettre ce qu’on veut dans son petit T4, des tableaux, des photos, des objets en tout genre. Et les poupées peuvent même s’envoyer du courrier ! Cette joyeuse bande de tarés peut donc profiter pleinement de ce gros jouet et retomber en enfance dans la bonne humeur et la bonhomie. Seulement voilà : quand le soir arrive, certains doivent rentrer chez eux alors que d’autres peuvent poursuivre leurs manigances. Insupportable ! Le cinglé invente donc le jeu par correspondance. Et le phénomène grossis et s’étend à tel point que bientôt, tout le monde possède sa poupée et son petit lopin dans la cabane géante. « Oh my god ! Ma poupée a reçu une lettre d’amour de son voisin ! ». Bientôt, l’apparence de sa poupée devient bien plus importante que son apparence réelle. Et pour finir, notre pauvre cinglé est promu gourou universel et sa maison de poupée devient cotée en bourse.

Je crois que je n’ai pas besoin d’expliquer l’analogie. Elle est totalement exacte du point de vue de l’informaticien. Facebook ? Un Internet dans l’Internet. Songez qu’envoyer un mail sur Facebook, c’est se connecter à un serveur pour qu’un message soit transféré d’un endroit de se serveur à un autre endroit du même serveur, puis attendre que le destinataire se connecte toujours au même serveur pour récupérer enfin son message. C’est le strict équivalent d’envoyer un courrier au cinglé pour qu’il mette un message dans la boite au lettre d’une autre poupée, puis que l’autre propriétaire envoie lui aussi un courrier pour récupérer les message de sa poupée. Totalement sidérant. Et personne ne se rend compte de l’absurdité de ce système. Techniquement, à l’instar des mails Facebook, chaque fonction de se service invraisemblable correspond strictement à une fonctionnalité déjà existante d’Internet. Votre profil ? Une page perso. Les messages Facebook ? Les e-mails. La messagerie instantanée ? Le chat ! La gestion de la vie privée ? … Ah bah non, aucun équivalent sur Internet puisque le problème est intrinsèque à Facebook …

Le pire dans cette histoire rocambolesque est que personne n’ignore, au fond, ces arguments qui sont l’évidence même. Et bien entendu, on peut trouver toutes les raisons du monde pour justifier ce  fatras de doublons idiots. Mais il me paraît essentiel que tout le monde ait bien à l’esprit que le premier inconvénient de Facebook, c’est d’être un non-sens technologique.

2.2. Les choses intéressantes reprennent !

– T’as quitté Facebook ?

Oui. Pour mes principes et pour la France. Nan, j’déconne ! C’était un peu quand même pour mes principes et aussi parce que j’y passais un temps incroyable pour rien, pour aucun résultat, pour aucun bénéfice, même pas pour mon moral. Facebook était donc épinglé comme une nuisance dans ma vie.

– Mais, et tes contacts ? Comment tu fais pour ne pas les oublier ?

Ben je les oublie. Et c’est pas grave. Quelqu’un avec qui on reste en contact uniquement grâce à facebook est en amitié artificielle. En acharnement thérapeutique. Et les retrouvailles sont d’autant plus joyeuses qu’on ne s’est pas vu depuis longtemps. Et vous, entre quelqu’un qui vous envoie un mail sur facebook alors que vous ne vous parlez jamais autrement et un autre qui vous passe un coup de fil pour dire qu’il sera de passage 20 ans après la dernière fois que vous vous êtes rencontrés, vous préférez lequel ?

– Et comment tu fais pour rester au courant de ce qui se passe autour de toi ?

Eh ben … C’est un peu la où le bât blesse. Il faut se battre et faire des ligues avec tous ceux qui n’ont pas facebook. Et ils sont assez nombreux, mine de rien. Mais il y a réellement une discrimination de fait contre eux. On fait donc comme on peut !

– Et alors, c’est comment, la vie sans Facebook ?

Internet me paraît plus vide. J’ai reporté beaucoup de mon temps passé inutilement sur Facebook à faire d’autre choses inutiles sur Internet, mais je m’ennuie beaucoup plus rapidement et je crois que ça me permet de passer plus vite à des activités un peu constructives.

– Et tes amis, ils ont pris ça comment ?

À vous de me le dire ! Je crois que j’ai peut être laissé une impression de snobisme, mais en retour, j’ai plus souvent envie de revoir des gens en vrai, alors bon … Ça équilibre peut être un peu ?

– Tu regrettes ? T’es pas en manque ?

Si. Souvent, j’ai l’envie irrésistible d’y retourner pour voir ce qui a changé. Mais on s’y fait et le manque se fait sentir avec autant de violence, mais beaucoup moins souvent. En réalité, c’est aujourd’hui que j’ai le plus l’impression d’avoir été dans une situation d’addiction.

– Et tu déprimes pas, tout seul ?

Passer d’un état où on avait des nouvelles de tout le monde à un autre où on a des nouvelles de personne fait un peu un choc, je dois bien l’avouer. Mais bizarrement, Facebook entretenait déjà auparavant une forme de déprime. Sur facebook, comme l’ont déjà analysé pas mal de gens que j’ai entendu sur France Inter, la meilleure radio du monde, tout le monde ne présente que le meilleurs de lui même. En surfant sur les profils on se dit que sa vie est bien triste et morne. Et un jour, j’ai eu le même écho d’autres personnes par rapport à ma propre vie. Ma vie ! Plus intéressante ! Pas possible ! Donc, je crois qu’on peut dire que Facebook entraîne dans l’inaction en mettant les gens en face de l’action. On reste paralysé par tout ce que ça coûte d’être actif, alors que d’ordinaire, ces coûts sont réduits parce qu’on ne les a pas sous le nez … Donc, je déprime moins et mieux !

Conclusion : Plus jamais ça ! J’espère bien de pas retourner sur ce site diabolique et assister un jour à sa chute tout en pouvant m’exclamer : « je vous l’avait bien dit » !

3. Le portable, même combat

Mais ce sera pour plus tard, mon article est déjà totalement illisible !

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