Pour une fois, ce sont nos camarades anglophones qui ont eu la primeur de cet article ! Pourquoi, me demanderez-vous ? Ce à quoi je pourrais vous rétorquer : « oh, vous savez, le hasard des rencontres, ici un AZERTY, là un QWERTY, et quand vient la pluie, on a DVORAK ! ».

Ainsi donc, comme je l’avais mentionné au cours d’un précédent article, on est allés faire un tour à Oslo pour retrouver nos aminches Gildas et Sarah le temps d’un week-end, sous le vil prétexte d’aller voir monsieur Marcus Miller et sa formation au Cosmopolite le samedi soir…

Cela n’eut bien entendu jamais été possible sans le palace cinq étoiles de nos deux compères au sein de la capitale norvégienne, leur repaire étant plus célèbre sous le nom de Réserve Naturelle Nationale d’Ice Cream Sandwiches. En dépit du luxueux logement, notre ami Corentin a toutefois émis le souhait de dormir à même le sol, afin de rester en parfaite symbiose avec les vibrations positives émises par le plancher (voir photos).

Le premier jour (vendredi pour les intimes) a été consacré, tout du moins pour Coco et bibi, aux transports en commun, présageant donc une soirée dédiée à un bon souper et un peu de repos. Enfin ça, c’est sur le papier ! En effet, nous sommes allés flâner dans les rues d’Oslo, nous baladant sur les caillebotis, croisant ici et là des étals promouvant la dernière Peugeot, et rencontrant nombre de bobos Norvégiens quelque peu éméchés aux environs des débits de boisson… Lorsque nous réalisâmes que notre appétit appelait à être satisfait, et devant le constat qu’à cette heure (pas si) avancée, tous les restaurants avaient fermé leurs portes (à l’exception de quelques kebabs peu engageants), nous nous décidâmes donc à rentrer au gîte de nos hôtes afin de profiter des victuailles rapportées de Suède par l’ami Corentin ! À ce titre, nous retirons une grande fierté du fait d’avoir habilement réussi à esquiver une assiette de riz fumé puant le cendrier froid, plat douteux habitant le frigogildaire local…

Frais et dispos, la journée du samedi fut consacrée à une balade diurne dans la ville, dont nous nous sommes soustraits en prenant le ferry pour l’une des îles voisines, Gressholmen, qui s’est avérée, lors de la rédaction de cet article, être un ancien aéroport pour hydravions (cf Wikipédia). L’endroit s’est avéré idéal pour se balader et profiter du beau temps, sans compter que nous pique-niquâmes céans ; nous avons même croisé de petits groupes d’autochtones, apportant avec eux un des fameux barbecues jetables ainsi qu’un peu de barbaque.

Barbecue à usage unique !

Après un petit tour à la maison pour se délester de nos sacs et autres appareils photos et faire le plein d’Ice Cream Sandwiches, nous nous remîmes en route, car…