juil 24

Autour de Stockholm, la nature

1. Un samedi en plein air

Exactement trois jours après mon retour de France où j’avais passé une douce semaine de repos dans mon cher pays d’origine, voilà que je retrouve mes parents à nouveau, et devant ma porte, en plus ! Eh oui ! Non contents d’avoir revu leur fiston adoré, ils ont décidé de faire la route jusqu’ici et de passer quelques semaines en Suède. Je me suis donc chargé de l’étape Stockholm de leur voyage, en bon organisateur que je suis (vous en conviendrez).

Fleur jaune

Une macro pas très réussie au milieu de Nacka Naturreservat

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juil 19

Ah ! Bah c’est pas banal, ça !

Mercredi 30 mai 2012, par une soirée grise et morne, je rassemblais quelques provisions et enfilais mes chausses aux semelles élimées, puis je montais à bord de mon auto, la peur au ventre. Le siège était doux, confortable bien que le souvenir de ma longue traversée nordique dicte à mon dos effarouché la plus grande méfiance. La clef tourna dans le newman, l’autoradio s’alluma vaillamment et le moteur vrombit. C’est ainsi qu’à travers la clarté blafarde de la nuit Suédoise estivale, je dirigeais mon bolide vers les pistes d’atterrissage d’Arlanda où devait arriver Coline, ma sœur, pour un court séjour d’à peine quatre jours.

Après une longue attente à la sortie de ce petit aérodrome rustique, Coline émergea enfin du goulot à portes coulissantes d’où avaient préalablement surgis force allemands, un groupe de mexicains, plusieurs bonshommes en costumes suspects, une, puis deux, puis un régiment d’hôtesses de l’air accompagnées de souriants pilotes (bien que beaucoup plus vieux que dans les films) et tout le personnel de bord, les techniciens, les pompistes, les carreleurs, les plombiers-chauffagistes, les radios, les comiques, les assureurs, les ecclésiastiques, les cosmonautes et bien sûr, les chiens de traîneau, au cas ou l’aéroport soit enneigé. Autant dire que j’avais eu le temps d’imaginer les pires scénarios (lisez scénarii, si vous êtes un nazi de la grammaire antique) avant que Coline ne débarque enfin, pimpante et insouciante.

Le retour fut bref, à l’écoute de Dire Strait, dont une K7 m’avait échu, et nous fûmes en un rien de temps devant mon immense demeure, bien que seule une chambre en soit officiellement à ma disposition. Quiche à la tomate (on dit une ouiche, je crois) et chocolat furent de rigueur. Et dès le lendemain, nous bravâmes le mauvais temps qui s’annonçait !

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mai 29

Visite funky à Oslo – La vérité enfin dévoilée

Qui rétablira enfin la vérité sur les faits qui se sont déroulés il y a déjà trois milles quarts d’heure en cette maudite ville d’Oslo ? Aurélien ? Son cœur endolori par le froid glacial des royaumes du nord et la vue atroce des piscines en plastique l’auront sans doute décidé à garder le silence sur cette sombre histoire. Gildas ? Et comment cet esprit malin pourrait-il se défaire de sa propension à raconter n’importe quoi à tout propos, dans le but futile d’obtenir quelque IceCream Sandwich ? Sarah, alors ? J’en doute fort. Les ténèbres ont depuis longtemps envahi le corps de celle qui a jeté sur la Normandie le trouble et la désolation lorsqu’elle s’est saisie pour la première fois d’un appareil photo.

J’étais là, Gandalf ! Heuuu … Lecteur ! J’étais là il y a trois mille quarts d’heure (à vue de nez …) ! J’ai vu Isildur trancher le bras démoniaque de la fatalité qui s’abattait sur nos crânes ! Il a suffi de quelques heures de train …

rails

Vue de l’arrière du train sur la voie

Et à la tombée du jour, nous étions réunis, seuls dans la cohue pour affronter nos destinées tragiques.

gigiSarah1

Retrouvailles émouvantes sur le parvis d’un temple païen

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mai 25

Visite funky à Oslo

Pour une fois, ce sont nos camarades anglophones qui ont eu la primeur de cet article ! Pourquoi, me demanderez-vous ? Ce à quoi je pourrais vous rétorquer : « oh, vous savez, le hasard des rencontres, ici un AZERTY, là un QWERTY, et quand vient la pluie, on a DVORAK ! ».

Ainsi donc, comme je l’avais mentionné au cours d’un précédent article, on est allés faire un tour à Oslo pour retrouver nos aminches Gildas et Sarah le temps d’un week-end, sous le vil prétexte d’aller voir monsieur Marcus Miller et sa formation au Cosmopolite le samedi soir…

Cela n’eut bien entendu jamais été possible sans le palace cinq étoiles de nos deux compères au sein de la capitale norvégienne, leur repaire étant plus célèbre sous le nom de Réserve Naturelle Nationale d’Ice Cream Sandwiches. En dépit du luxueux logement, notre ami Corentin a toutefois émis le souhait de dormir à même le sol, afin de rester en parfaite symbiose avec les vibrations positives émises par le plancher (voir photos).

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mai 25

Théorème de l’arrache

C’est un fait, je n’ai jamais aimé écrire, à plus forte raison pour ne rien dire, ou pire encore, faire du remplissage. Je souhaite donc vous faire part de ma nouvelle politique en ce qui concerne la publication des articles sur ce site ; étant donné que la plupart du temps, lesdits articles se voient être les supports pour les photos que je prends ici et là, au cours de balades, de visites ou a l’improviste, la présence d’une enveloppe « texte » n’est pas toujours des plus pertinentes, d’autant plus que mon niveau d’inspiration avoisine la plupart du temps celui d’une huître anémique ; il me faut donc en général un certain temps – pour ne pas dire un temps certain – pour rédiger quoi que ce soit d’un tant soit peu potable…

A l’avenir donc, il est fort probable que je procède comme suit :

  • publication d’un article contenant juste un album avec les photos
  • rédaction a l’envi d’un texte qui va bien (offre soumise à conditions, rédacteur non contractuel)
  • ouverture des commentaires
  • ajout de quelques goodies

Ainsi, ça permettra a ceux qui veulent juste les photos de les avoir assez rapidement ; pour le reste, les plus patients sont invités a repasser de temps a autre Grin (et les plus malins a checker leurs flux RSS)

PS: ouais, j’ai écrit avec un QWERTY, pour les accents, faudra attendre !
EDIT: hop, c’est corrigé  –TROLOLOL !

mai 17

Petit tour au museum d’histoire naturelle

En visiteur régulier du muséum d’histoire naturelle de Grenoble et surtout de ses jardins, je ne pouvais passer à coté de celui de Stockholm, dont on m’avait dit grand bien. C’est pourquoi je me s’y suis rendu pas plus tard que la semaine dernière, afin de jeter un œil aux collections, mais aussi pour retrouver la trace des fossiles que Jeanne et moi avions collectés sur Gotland.

1 Histoire Corentinienne

Il me semble qu’il ne serait pas tout à fait honnête de parler de Muséum sans parler de ma tendre enfance. Mon père, en effet, botaniste de métier, a jadis travaillé pour le muséum de Grenoble et ma vie entière fût moultement ponctuée de visites au jardin des plantes, que ce soit pour jouer dans les bacs à sable, explorer le parc fleuri ou, plus tard, prendre le temps de manger un sandwich sous les arbres entre midi et deux. J’ai donc bien connu l’éléphant immobile à l’ombre des colonnes, les sculptures de dinosaures et les marres aux canards. Comment échapper à l’émotion, en conséquence, lorsque je franchissais la porte de ce grand bâtiment, près de l’université royale de Stockholm ?

Fronton

Le grand bâtiment du Natur Historiska Riskmuseet

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mai 15

Balade à la tombée du jour

Une promenade particulièrement tardive et voilà l’occasion de prendre quelques photos, dont certaines ne sont pas sans évoquer le style lifestyle. Il ne me manquait un prétexte et, opportun, Aurélien me l’a fourni : cette nuit là, la lune était particulièrement grosse ! Et paf, ça fait des … heuuu, je m’égare.

mai 15

De l’avenir des poules

Un drame est survenu dans la paisible commune de Danderyd. Un matin, alors que les rayons matinaux du soleil baignaient le jardin d’une délicate clarté, la porte s’ouvrit brusquement et le mari de Faridha entra en trombe, alors qu’il venait juste de partir pour le travail. Accourant vivement, voici ce que nous vîmes :

poulailler

La porte du poulailler était lamentablement ouverte

Dans le poulailler dont la porte béait, des cadavres de poules jonchaient le sol fangeux. Nous ne pûmes donc que parvenir à la conclusion qu’un renard était parvenu à pénétrer l’intérieur de la résidence des pauvres bêtes et les avait réduites au silence. Triste jour que celui-ci …

*Bien évidemment, la décence m’oblige à ne pas montrer de photo des carcasses dont la vue choquerait jusqu’à nos lecteurs les plus assidus.

mai 15

Visby, plaque tournante du commerce hanséatique

Quoi ?? Écrire ?? Mais … Une petite galerie photo et c’est marre, nan ? Non ? Bon, bon, ben on s’y colle.

1 Débarquement sur Gotland

Du pont, l’on apercevait la côte, et tout le long, des moulins à vents en plein travail. Leurs pales tournaient lentement et leur direction donnait avec une précision étonnante celle par où le vent provenait. Tous se dressaient au milieu de terres cultivées, non loin de la ville. À ‘extérieur du mur d’enceinte, personne n’était pourtant à l’abri des brigands, d’après ce que l’on m’avait raconté. Mais lorsque la muraille avait été érigée, il semblait que la population aurait pu croître encore indéfiniment. Trente années de commerce avec Novgorod et Lubeck auront fait mentir les architectes. Aujourd’hui, l’on voyait nettement les maisonnées densément agglutinées autour des églises et du port. Leurs façades multicolore cachaient d’étroites ruelles pavées dont on distinguait les extrémités, près du rivage. La mer semblait clémente en ce lieu, à en juger par la proximité des constructions les plus téméraire des flots de la Baltique. Il faisait aussi chaud qu’il était possible en ce début de printemps et la berge était envahie par les promeneurs. Au loin, il était toujours possible d’observer la falaise que nous avions longée pour arriver à Visby. L’île avait l’air généreuse et douce, mais c’était sans compter sur la pauvreté et la misère des paysans qui cultivaient les terres. Après tout, c’était partout pareil. La Hanse n’était pas dotée de ses prestigieux privilèges pour subvenir à la faim des vilains. Et le commerce enrichi les marchands, guère les cultivateurs. Ceux de Visby, tout à leurs affaires, avaient d’ailleurs lâchement laisser périr par millier leurs administrés devant les portes de la ville lors de l’invasion Danoise. Les tours qui se dressaient tous les 50 mètres le long des remparts avaient à n’en point douter de la grandeur, mais à leur pied étaient enterrés les cadavres de ceux qui avaient tenté de défendre l’île à la seule aide de leurs fourches, en vain. Le ciel bleu, parcouru de nuages blancs moutonnants, laissait espérer une soirée baignée d’une belle lumière que l’on m’avait souvent vantée. On voyait maintenant nettement les églises pointer leurs tours vers les cieux. Dans quelques minutes, je pourrais enfin me promener, moi aussi.

Les marins s’écriaient déjà comme notre navire accostait. Les bouts s’élançaient de toutes parts et les bêtes dans la cale s’agitaient de plus en plus. Bientôt, la coque en bois verni fut alignée sur le quai et la passerelle en bois installée. Les hommes déferlèrent sur la terre ferme alors que commençait aussitôt le déchargement qui prendrait toute la fin de l’après-midi. Je restais accoudé au bastingage quelques instants pour contempler la cohue en contrebas et les façades en briques pour les plus luxueuses, en bois pour les autres. Je voyais bien les colombages et les pignons échelonnés, faisant face aux pavillons de toutes provenances. Russe pour l’un, Saxon pour l’autre. Mes collègues de Westphalie avaient la part belle. Leur comptoir était manifestement florissant. Je descendais enfin de mon esquif et parti au hasard dans l’une des rues. Je remontais avec plaisir les déclivités étroites, trop heureux de tâter le sol ferme et immuable à nouveau. Les portes étaient tout aussi chamarrées que les fenêtres et les crépis. Leur faible hauteur aurait pu convenir à de petits trolls et il fallait observer que le sol, à l’intérieur des maison, était en dessous du niveau de la rue. Partout, les cris retentissaient et l’activité ne laissait pas de place à l’oisiveté. Je contournais des ruines d’arc-boutant remontant aux dernières batailles et traversais les rues principales. Les échoppes présentaient mille tentures, les peaux d’ours le disputant aux soieries. Des effluves de cuisines diverses émanaient d’auberges environnantes et je me rappelais alors mon estomac vide. Il était grand temps pour moi de profiter de mes économies pour m’attabler gaiement !

2 Et un peu de photo … Au cas où …

D’autres viendront.

[EDIT] en voilà un peu plus :

3 Et enfin, quelques éclaircissements

À l’occasion de la venue de Jeanne à Stockholm fin Avril, nous sommes allé voir ce qu’il y avait sur Gotland, l’île de prédilection des Stockholmer lorsqu’il s’agit de partir en vacances. Nous prîmes donc l’automobile et partîmes vers Ninasham, petite ville côtière d’où un ferry nous emmena vers Visby.

Les deux jours suivants ne furent que balades et visites et couchés de soleil et fossiles et pic-niques et crêpes et et et …. Enfin, c’était pas mal, quoi.

Le retour fût plus calme et nous remontions dans la voiture sans prêter attention, comme à l’ordinaire, aux multiples bruits que produisait le moteur fatigué par 10 années à parcourir les routes Françaises et à présent Suédoises.

Et bien entendu, lorsque le moment fût venu de ramener Jeanne à l’aéroport, alors que le silence régnait dans l’habitacle et que les sourires n’étaient plus, un soudain craquement retenti et, le temps de se garer sur une aire d’autoroute, le volant ne répondait plus et un voyant de batterie clignotait en rouge sur le tableau de bord.

Bilan :

facture

La douloureuse porte bien son nom ...

mai 14

La fin de l’imposture

Nul n’ignore que Gildas, nordique parmi les nordiques comme l’indique si justement sa longue barbe, est littéralement tombé sous le charme Norvégien incarné dans une de leurs denrées particulièrement fameuse : l’IceCream Sandwich.

Par containers entiers, Gildas les achète et les stocke dans son petit réfrigérateur, au grand dam de Sarah qui n’a plus la place d’y mettre des yaourts, des salades ou tout autre aliment sain.

Voilà la bête :

un ice cream sandwich

Un ice cream sandwich sauvage

Eh bien la forfaiture ne saurait durer plus longtemps ! Contrairement à ce que Gildas a toujours clamé, les IceCream Sandwich ne sont aucunement ni confectionnés, ni originaires de Norvège ! La preuve en image :

Corentin mange un icecream sandwich

On trouve des ice cream sandwich dans tous les kiosks Suédois !

Mais ce n’est pas tout ! Regardez bien le détail qu’indique la photo suivante ! Le complot se dessine tout autour de nous ! Ne reconnaissez-vous pas ce logotype ?

miko !!

Comment ??? Horreur !! Damnation !

Oui ! Tout le monde connaît maintenant l’amer vérité ! Les IceCream sandwich sont produits par l’infâme compagnie Miko ! Et la rumeur va même jusqu’à prétendre que les fantastiques glaces prétendues norvégiennes sont en réalité une invention Suédoise, datant de l’époque où une obscure compagnie alimentaire de cette nationalité n’avait pas encore été rachetée par Unilever, qui détient aussi Miko.

Sombre histoire, c’est moi qui vous le dit ! L’authenticité de ce chef d’œuvre gustatif en prend du plomb dans l’aile. Espérons que, dans ce dur combat qui s’annonce pour la vérité, nos chères glace sauront défendre l’honneur qui jusque là était le leur !

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